Il commence par mettre en lumière la tendance humaine à négliger la valeur du présent, pris dans le rythme effréné du quotidien et les plaisirs éphémères. Puis, une transition subtile introduit l’espoir et la foi, rappelant que malgré les incertitudes et les épreuves, une lumière renaît toujours et nous pousse à avancer.
Cette réflexion mène à une interrogation plus profonde sur le bonheur, souvent imaginé comme une destination lointaine alors qu’il réside dans chaque instant vécu. Le poème prend ensuite une tournure mystérieuse, évoquant l’oubli, la fragilité du passé et l’incertitude de l’avenir incitant le lecteur à questionner son propre chemin et à se préparer, avec force et courage, à affronter l’inconnu.
L’ensemble du texte suit une montée en intensité, où chaque strophe alimente la suivante, créant une progression fluide vers une conclusion intrigante et ouverte, semblable à un voyage où l’attente d’une révélation inattendue tient en haleine jusqu’au dernier souffle.
À ces instants précieux de nos vies,
Ces moments que l’on oublie,
Où l’on s’égare, où l’on vacille,
Sans voir la beauté qui scintille.
Une merveille, un don sacré,
Un souffle d’or, un ciel étoilé,
Mais on danse, on rit, on prend du vin,
Sans voir l’éphémère au matin.
Et crois…
Crois en l’aube chassant la nuit,
En chaque flamme malgré la pluie,
En les pas hésitants, fatigués,
Qui mènent enfin à la clarté.
Crois aux étoiles dans l’obscur,
Aux âmes qui marchent sans murmure,
Car la vie n’est qu’une esquisse,
Un doux poème, un vent complice.
Nous courons après demain,
Sans voir qu’il est dans nos mains,
Le bonheur n’est pas un lieu,
Il est le voyage silencieux.
Regarde, écoute et ressens,
Chaque battement est un présent,
Chaque lumière, même infime,
Trace un chemin où tout s’illumine.
Alors avance…
Un jour viendra, un vent nouveau,
Où l’horizon semblera beau,
Où le destin, d’un souffle fin,
Nous révélera l’inconnu soudain…
Mais que restera-t-il du passé,
Quand l’oubli aura tout emporté ?
Les rires fanés, les larmes séchées,
Les espoirs brisés, les vœux murmurés.
Tout ce que l’on croyait éternel,
S’efface comme un rêve irréel,
Les noms gravés s’envolent au vent,
Comme l’écho d’un amour distant.
Alors aime, sans attendre demain,
Sans remettre à plus tard ton chemin,
Car chaque jour qui s’efface en silence,
Est un souffle perdu dans l’existence.
Et si l’univers devait nous guider,
Serait-ce vers un monde oublié ?
Un lieu où les âmes s’élèvent,
Où l’amour jamais ne s’achève…
Un dernier souffle, une ultime danse,
Dans le mystère d’une immense chance,
Et toi… seras-tu prêt à voir,
Ce que l’avenir cache dans le noir ?
George Ndamiyehe - 3 juin 2025.